Pas moins!
Une couverture intrigante, un livre récompensé d' un "Prix Pulitzer 1981", j' ose m' y aventurer....
J' aurai p' te pas dû... Et j' ai persisté! C' est ma fille qui avait craqué en me disant
"Ça a l' air bien , tu me diras, hein?"
Je te le dis ma Puce, "Ne l' ouvre pas! Ta dyslexie va en prendre un sacré coup!"
C' est l' histoire de Ignatius Reilly, un "Tangui yankee" d' une trentaine d' années, limite sociopathe, qui s' ennivre de paroles et d' écritures au grand dam de sa pauvre mère qui ne souhaite qu' une chose: qu' il trouve du travail. Lui aurait tendance à prier tous les Saints pour ne pas en trouver! Travailler le fatigue lui et sa silhouette éléphantesque, qui souffre (ou pas) d' un anneau pylorique indisciplinable, et parfois de "murmures cardiaques"!
Je me suis perdue dans cette volubilité de paroles d' Ignatius, aussi bien à l' oral qu' à l' écrit, sa loquacité étourdissante. C' en est presque de la philosophie.
A contrario, le vocabulaire des autres personnages c' est totalement autre chose. C' est retranscrit phonétiquement, Le "Je suis" devient "Chuis", " Je ne sais pas" devient "Chais pas" et tout a l' avenant!
Parfois obligée de relire plusieurs fois la même phrase pour comprendre certains mots!
bouligne pour bowling,
ticheurte pour tee - shirt
et tant d' autres...
Je crois que je suis définitivement fâchée avec les prix littéraires.... Il est vrai que je n' ai jamais osé ouvrir un "Goncourt", et cette expérience n' est pas prête à me faire changer d' avis.
Dyslexiques, dysortograpiques, dysorthophoniques, fuyez cette lecture, vous y perdriez tous les progrès que vous avez faits au prix de tous vos efforts!
Oua - ho!