Beaucoup ont vu la série « Le Bazar de la Charité » cet hiver à la télévision. Ce roman, car c’ en est un, aurait pu être titré « La part des femmes », puisqu’ en s’ appuyant sur l’ incendie de cette vente de charité du 4 Mai 1897, il croise le destin de trois femmes aussi différentes en âges que semblables en niveau sociétal.
J’ ai lu ce livre en y trouvant des points communs avec ce qu’ ont vécu les personnes ayant perdu un proche lors de la pandémie que nous traversons : l’ impossibilité de visites aux malades, celle de reconnaitre les leurs parmi les brûlés, de faire leur deuil en accompagnant leurs défunts…
Ce roman est avant tout le reflet d’ une société machiste où les femmes se battent pour exister, celui d’ une médecine aliéniste arrogante et intransigeante, qui heureusement a depuis, fait d' énormes progrès.
J’ ai aimé l’ idée de le lire comme un feuilleton. J’ insiste sur le fait que ce n’ est qu’ un roman bien qu’ on y retrouve des faits réels, l’ incendie’ et des personnages ayant vécu cette tragédie à l’ instar de la Duchesse Sophie D’ Alençon, sœur de l’ Impératrice d’ Autriche, Sissi.